Azealia Banks sur Twitter : Une Année De Provocations Pour Le Plaisir De Ses Fans

RETROSPECTIVE – Quand Azealia Banks replonge dans son année 2015 sur Twitter, c’est pour célébrer douze mois de trollage.

Azealia Banks est un troll. Si la chanteuse prend régulierement position sur Twitter en faveur des femmes noires, parle sexisme et droits civiques, elle s’y lâche avant tout pour amuser et exciter sa « Kunt brigade » ( la brigade des chattes, ses fans, ndlr).

Du coup elle a demandé à ses followers de lui rappeler ses meilleurs moments sur Twitter.

Elleux se sont empressé.e.s de lui faire une petite sélection des familles, petit précis de vannes « banksesques » où il est question de règles, de « bite » et de clashes physiques.   

    
 Et qu’elle s’en prenne à des Twittos « lambda » ou à Eminem, Perez Hilton, Iggy Azalea, T.I. ou encore Action Bronson, elle affirme être « 85% du temps sarcastique »

Et qu’elle ne peut pas plaire à tout le monde car « Azealia Banks n’est pas pour tout le monde ».

Elle finit par faire ce constat étonnant pour une personnalité aussi connectée qu’elle : les « private jokes », soit appeler les gens « faggot » (pédé en anglais vulgaire) et autres insultes discriminatoires, sur Twitter ne peuvent pas être comprises par tout le monde…

Azealia Banks fait celle qui a honte après coup mais on n’est pas dupe hein 😉

Et le naturel reprend le dessus : provoquer pour susciter des réactions avec un peu de vrai et un peu de faux, et toujours se moquer pour garder son image de rappeuse la plus franche en place. 

En attendant, outre un film, elle  continue la musique, puisqu’elle a annoncé qu’elle travaillait sur « Business and pleasure », son deuxième album solo.  

Pour entretenir sa célébrité, Twitter c’est comme pour le reste : en bien ou en mal, l’important c’est de (savoir) faire parler de soi.

Et là-dessus, Azealia est incontestablement la reine du « Twittgame ».