TROMBINOSCOPE – Parce qu’on n’en peut plus d’entendre que les comédien.ne.s noir.e.s en France sont invisibles, qu’on n’en connaît peu, que si, que là… on a décidé d’en présenter un, brièvement, tous les jours. Aujourd’hui : Hubert Koundé.
Invisibles, les comédien.ne.s afrofrançais.e.s ? Pendant que nous nous demandons si nous sommes capables d’en citer plus de cinq, ces artistes s’affairent sur les plateaux de cinéma, les planches.
Loin de nier la ligne de couleur qui règne au théâtre, au cinéma, à la télévision et malgré des améliorations, nous voulons les mettre en valeur, à la suite d’autres, justement parce qu’il peut être difficile de savoir où et quand illes jouent.
Vous trouverez ici chaque semaine le nom et la photo d’un.e comédien.ne noir.e, sa date de naissance, son premier film, les films marquants dans lesquels ille a joué, son dernier rôle. Aujourd’hui : Hubert Koundé.
Hubert Koundé est né en 1970.
Au cinéma, il a marqué les esprits en interprétant dans le film La Haine sorti en 1995, réalisé par Mathieu Kassovitz. Il a ensuite tourné, entre autres, dans Restons groupés en 1998, Comment j’ai tué mon père (2001) d’Anne Fontaine ou The Constant Gardener de Fernando Meirelles en 2004.
À la télé, il a officié dans Plus Belle la vie en 2006, les séries Canal + Pigalle La Nuit (2009), Braquo (2011), ou encore dans le téléfilm Toussaint Louverture en 2012.
Quand il ne joue pas, il passe derrière la caméra ; il a notamment réalisé le court-métrage Qui se ressemble s’assemble en 2000 ou Paris la métisse en 2005.
L'Afro - news, enquêtes, reportages 