TROMBINOSCOPE – Parce qu’on n’en peut plus d’entendre que les comédien.ne.s noir.e.s en France sont invisibles, qu’on n’en connaît peu, que si, que là… on a décidé d’en présenter un, brièvement, tous les jours. Aujourd’hui : Nina Mélo.
Invisibles, les comédien.ne.s afrofrançais.e.s ? Pendant que nous nous demandons si nous sommes capables d’en citer plus de cinq, ces artistes s’affairent sur les plateaux de cinéma, les planches.
Loin de nier la ligne de couleur qui règne au théâtre, au cinéma, à la télévision et malgré des améliorations, nous voulons les mettre en valeur, à la suite d’autres, justement parce qu’il peut être difficile de savoir où et quand illes jouent.
Vous trouverez ici chaque semaine le nom et la photo d’un.e comédien.ne noir.e, sa date de naissance, son premier film, les films marquants dans lesquels ille a joué, son dernier rôle. Aujourd’hui : Nina Mélo.

Nina Mélo est née le .
Au cinéma, elle a joué dans L’Arnacoeur en 2010, la comédie à succès avec Romain Duris et Vanessa Paradis dans les rôles-titre. Elle a aussi tenu le rôle principal dans Soleils, aux côtés du regretté Rufus, un film réalisé par Dani Kouyaté et Olivier Delahaye. Plus récemment, elle a interprété Caidy dans le controversé Bande de filles, de Céline Sciamma.
À la télé, elle a joué dans de nombreuses séries dès 2005, comme Trop la classe, Les Bleus, ou encore Nina, diffusée sur France 2 depuis juin 2015, dans laquelle elle incarne l’infirmière Leonnie Bonheur. Comme Stéphane Bak, elle a figuré au générique de la fiction interactive Wei or die, créée par France Télévisions.
En mars 2017, elle sera à l’affiche du film Orpheline, réalisé par Arnaud des Pallières avec Adèle Haenel et Adèle Exarchopoulos entre autres et dans la production internationale Esclave et courtisane, réalisée par Christian Lara.