TROMBINOSCOPE – Parce qu’on n’en peut plus d’entendre que les comédien.ne.s noir.e.s en France sont invisibles, qu’on n’en connaît peu, que si, que là… on a décidé d’en présenter un, brièvement, tous les jours. Aujourd’hui : Karine Silla.
Invisibles, les comédien.ne.s afrofrançais.e.s ? Pendant que nous nous demandons si nous sommes capables d’en citer plus de cinq, ces artistes s’affairent sur les plateaux de cinéma, les planches.
Loin de nier la ligne de couleur qui règne au théâtre, au cinéma, à la télévision et malgré des améliorations, nous voulons les mettre en valeur, à la suite d’autres, justement parce qu’il peut être difficile de savoir où et quand illes jouent.
Vous trouverez ici chaque semaine le nom et la photo d’un.e comédien.ne noir.e, sa date de naissance, son premier film, les films marquants dans lesquels ille a joué, son dernier rôle. Aujourd’hui, Karine Silla.

Karine Silla est né en 1965.
Elle débute sa carrière d’actrice à la télévision en 1988 dans le film « Sanguines » de Christian François. Elle enchaîne d’autres téléfilms la même année comme Le jugement de Salomon réalisé par Florence Strauss ou encore Le loup dans la bergerie de Yves Amoureux.
Elle joue ensuite de façon récurrente dans la série Les Cordier, juge et flic avec le personnage d’Amélie Lecoeur de 1992 à 1998.
Karine Silla s’illustre aussi au cinéma, notamment dans le film Il est facile pour un chameau réalisé par Valérie Bruni Tedeschi en 2003. Sa dernière apparition sur grand écran, avant de se consacrer pleinement à la réalisation et à l’écriture, remonte à 2008 dans « Je vais te manquer » d’Amanda Sthers, où elle incarne Jeanne.