#lafrolive : série « Maîtresse d’un homme marié » mercredi 13 mai à 18h avec Ndèye Fatou Kane

Vous connaissez la série « Maîtresse d’un homme marié », production sénégalaise créée par Kalista Sy-une femme- qui cartonne sur Youtube ? Chez L’Afro, nous sommes tout de suite devenues accros ! La série traite de bien des questions : la polygamie, l’intrusion des familles dans les mariages, la place des femmes et les choix des hommes dans la société sénégalaise… On n’oublie pas non plus que certains ont voulu la faire interdire, jugeant qu’elle faisait notamment la promotion de l’adultère… Alors que la saison 2 bat son plein, on s’est dit que ce serait super d’en discuter avec Ndèye Fatou Kane, écrivaine et féministe sénégalaise, qui était par ailleurs intervenue il y a un an jour pour jour durant la seconde édition du Fraîches Women Festival. Rendez-vous mercredi 13 mai à 18h sur notre compte Instagram pour un live où vous pourrez, comme toujours, poser vos questions!

#Instalive : « Coronavirus : un point sur la situation au Sénégal » vendredi 8 mai à 18h avec la journaliste Aisha Dabo

SAVE THE DATE – Cette semaine, on vous donne rdv vendredi 8 mai pour parler coronavirus au Sénégal avec la journaliste Aisha Dabo.

A en croire bien des médias en Occident, la menace Covid-19 est sous-estimée sur le continent africain. Pourtant, il est moins touché comparé à d’autres. Nous avons voulu nous pencher sur le cas d’un des pays qui s’en sort le mieux en Afrique : le Sénégal. Pour nous éclairer, la journaliste gambienne Aisha Dabo qui y est basée. Elle est également membre d’AfricTivistes, collectif de blogueur.ses et cyber-activistes africain.es pour la démocratie. Comme lors de notre précédent #lafrolive qui s’est tenu vendredi dernier, vous pouvez d’ores et déjà préparer vos questions. D’ailleurs, on vous met ici le lien si vous souhaitez (re)voir le live sur le confinement et la santé mentale avec la psychologue Stella Tiendrebeogo. On en profite pour vous remercier d’avoir été aussi nombreux.ses pour cette première !

Les Misérables, Nick Conrad, Miss noires… ce qui a marqué cinq journalistes afro en 2019

BILAN – Jamais deux sans trois ! Comme les deux années précédentes, nous avons demandé à des rédacteur.ices, reporter.ices d’images et autres professionnels des médias de partager chacun.e trois événements qu’ils ne sont pas prêt.es d’oublier avant de passer à l’aube de l’an 2020. On laisse désormais la parole à Rouguyata Sall, François Oulac, Eva Sauphie, Estelle Ndjandjo et Eric Amiens.

Rouguyata Sall, journaliste pigiste (Mediapart, Liaisons sociales)

Rouguyata Sall

Les femmes de chambres de l’hôtel Ibis Batignolles en grève (17 juillet 2019)

« Depuis le 17 juillet, les femmes de chambre de l’hôtel Ibis Batignolles à Paris sont en grève. Parmi ces femmes, certaines ont des problèmes de santé, d’autres des difficultés à faire garder leurs enfants pendant la grève. Toutes sont précaires. Elles n’ont pourtant rien lâché pour améliorer leurs conditions de travail, dénonçant leurs cadences et les dérives de la sous-traitance du nettoyage dans les grands groupes hôteliers. Ces femmes n’ont toujours pas obtenu gain de cause, vous pouvez les soutenir ici. »

La convergence des luttes lors de la marche Adama III (20 juillet 2019)

« Après trois ans d’actions du comité Vérité et Justice pour Adama, une convergence inédite s’est produite à Beaumont lors du funeste anniversaire de la mort d’Adama Traoré : celle des habitants des quartiers populaires, des antifas, des gilets jaunes, des militants écologistes, de la LDH, d’Amnesty, d’élus de gauche et des syndicats. Ce fut l’occasion de rappeler que les violences policières ne datent pas du mouvement des Gilets Jaunes et qu’elles trouvent leur généalogie dans les quartiers populaires. »

La découverte de Homo luzonensis, cinquième espèce humaine (10 avril 2019)

« En avril dernier, des chercheurs ont découvert une cinquième espèce humaine aux Philippines. On l’appelle Homo luzonensis et il aurait vécu en même temps que nos ancêtres Homo sapiens il y a plus de 50 000 ans. Il est plus petit, n’a pas les mêmes pieds et les mêmes dents que nous, mais génétiquement, c’est le cousin préhistorique de toutes et tous les Homo sapiens que nous sommes. Reste à savoir comment il est arrivé sur l’île de Luçon pour en savoir un peu plus sur les migrations de l’époque ! »

Eva Sauphie journaliste culture lifestyle et société (Jeune Afrique, Le Point Afrique, Les Inrocks)

Eva Sauphie

La libération de la parole des femmes au Fespaco (février 2019)

« Plus d’un an après l’affaire Weinstein aux Etats-Unis et le mouvement #metoo qui a suivi sur la Toile à l’échelle mondiale, la loi du silence se brise enfin sur le continent africain. C’est dans la douleur et l’émotion générale que la parole de quatre actrices harcelées et abusées sexuellement s’est libérée lors d’une table ronde organisée en marge du festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou. Un moment historique qui a conduit la profession à réagir en radiant de la compétition le réalisateur burkinabè Tahirou Tasséré Ouédraogo, qui avait sévèrement agressé son assistante, Azata Soro, aujourd’hui défigurée. »

Les soulèvements populaires en Afrique (décembre 2018 / mars 2019)

« Impossible de ne pas mentionner les révoltes populaires survenues au Soudan puis en Algérie cette année. Ces peuples unis ont brisé le mur de la peur de manière pacifique avec résilience et dignité. Une leçon de courage et d’humanité. Comme beaucoup, je garde en tête l’image symbolique de cette étudiante soudanaise toute vêtue de blanc, Alaa Salah, juchée sur une voiture, le doigt levé, haranguant la foule de manifestants en chantant des hymnes révolutionnaires… »

Le film Les Misérables de Ladj Ly (sorti en salle en novembre 2019)

« Un film poignant qui traite avec justesse et sans manichéisme de la réalité des quartiers populaires situés de l’autre côté du périph’ parisien et de ses habitants : des policiers de la BAC aux gamins des cités. Ladj Ly, qui a grandi dans les tours des Bosquets de Montfermeil, réalise 20 ans après La Haine un premier long-métrage de fiction qui puise dans les codes du documentaire. Il ouvre la voie à une nouvelle génération de réalisateurs qui souhaitent se réapproprier leurs récits. Primé à Cannes, Les Misérables pourrait bien rafler l’Oscar du meilleur film étranger en 2020. »

François Oulac, journaliste podcast Le Tchip

François Oulac

La condamnation de Nick Conrad (mars 2019)

« La condamnation en justice du rappeur Nick Conrad pour “provocation au crime”, avec son clip “Pendez les Blancs”, est l’actu qui m’a le plus marqué en 2019. La couverture médias était hystérique, la décision de justice quasi inédite… Il n’y a pas un aspect de ce fait divers qui ne soit pas passionnant. J’ai eu l’occasion de rencontrer et interviewer Nick. Sa condamnation en dit long sur la mentalité française. » 

La fin de Game of Thrones (mai 2019)

« Chacun son avis sur la qualité du finale de GoT, mais pour moi c’est l’un des événements pop culturels les plus importants de 2019. Ne pas en avoir parlé dans Le Tchip reste mon plus grand regret. Cette série était un formidable déclencheur de débats sur les questions de représentation et d’identités à la télévision et dans la fantasy. Et puis, je suis soulagé soulagé de voir se terminer l’hystérie collective que déclenchait chaque épisode… »

Miss Guadeloupe devient Miss France (décembre 2019)

« En tant que Guadeloupéen je suis obligé d’en placer une pour Clémence Bottino ! Ma cousine fait partie du comité Miss Guadeloupe, et regarder le concours de miss France, c’était un rituel familial quand j’étais plus jeune. Très heureux donc de voir Miss Guadeloupe remporter la couronne, surtout cette année où les planètes se sont alignées en termes de représentation de la beauté noire avec miss Univers, miss USA, etc. » 

Estelle Ndjandjo, journaliste basée à Dakar (Reuters)

Estelle Ndjandjo © Lucie Weeger

Le lancement de la marque Fenty Beauty par Rihanna (mai 2019)

« C’est un vrai tournant ; Riri est la première femme noire à lancer sa propre marque de luxe éponyme -Fenty est son nom de famille ! Son Savage Fenty Show a ringardisé le Victoria Show, organisé par deux hommes cis hétéro, tellement que ce dernier a été annulé cette année ! Le fait qu’elle intègre tant de diversité (des personnes handicapées, plus size etc) m’a permis de questionner mon propre regard, mes attirances. Cet esprit inclusif véhiculée par la marque va donner le tempo des années 2020. »

L’exposition « Le modèle noir : de Géricault à Matisse » au Musée d’Orsay (26 mars 2019 – 21 juillet 2019 )

« J’y suis allée plusieurs fois, avec des ami.es, en famille… J’y ai rencontré une femme venue de Guadeloupe qui y était avec ses enfants et m’a confié que c’était la première fois qu’elle mettait les pieds au Musée d’Orsay! Plus de diversité attire forcément un public plus large… Ayant fait des visites du Paris Noir, j’ai encouragé le public à la voir en complément. Le bémol : le plus souvent, les œuvres montraient les noir.es en position d’infériorité. On pourrait prendre des images de notre époque, faire une exposition parallèle et on constaterait la même chose. Ce qu’il est important de retenir, c’est qu’il s’agit de constructions sociales. »

Le documentaire Surviving R. Kelly (janvier 2019)

« Cela m’a bouleversée. Je ne pensais pas que ce serait aussi difficile à digérer. R. Kelly incarne le plus haut niveau de masculinité noire toxique. Il savait que personne ne se préoccuperait du sort de femmes noires. Il aurait du aller en prison depuis longtemps mais il a été protégé car il est célèbre, riche et très influent dans le monde du R&B. Un an après l’affaire Weinstein, personne n’a écouté les familles qui l’accusent. Il y a aussi un côté Cosby dans cette histoire ; il s’agit d’une grande figure de la communauté noire. »

Eric Amiens, journaliste (RFI)

Eric Amiens

L’avènement des Miss noires


« C’est la première fois qu’autant de femmes noires sont couronnées dans des concours de beauté : en janvier 2019, Khadidja Benhamou a été élue Miss Algérie. Le titre de Miss Monde 2019 est revenu à la Jamaïcaine Toni-Ann Singh. La Miss Guadeloupe, Clémence Botino, est élue Miss France 2020. Les réactions sur les réseaux sociaux n’ont pas été toujours très tendres avec ces femmes. Mais une chose est sûre : ces élections bousculent les codes de la beauté. Les traits négroïdes sont reconnus et valorisés. La beauté est plurielle. Des têtes bien faites n’empêchent pas des têtes bien pleines. Clémence Botino a obtenu la meilleure note au test de culture générale, de Miss France avec une note de 17,5 sur 20. « La culture ne s’hérite pas, elle se conquiert » dit André Malraux.« 

Le vote du dépistage du chlordécone taux de chlordécone (décembre 2019)

« L’Etat a été reconnu comme « premier responsable » de la pollution au chlordécone par une commission d’enquête parlementaire. Le Chlordécone a été utilisé par des dérogations signées par les ministères de l’agriculture jusqu’en 1993 dans les bananeraies en Guadeloupe et en Martinique. Pourtant, dès 1979, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) avait déclaré ce produit toxique et cancérigène. On estime aujourd’hui que 95 % de Guadeloupéens et 92 % de Martiniquais sont contaminés par le chlordécone. Le Sénat a voté le 4 décembre 2019 la prise en charge du dépistage du taux de chlordécone dans le sang des guadeloupéens et des martiniquais. »

La réforme monétaire du franc CFA (décembre 2020)

« Le Franc CFA créé en 1945 et qui signifiait «franc des colonies françaises d’Afrique» puis renommé «franc de la Communauté financière africaine», peu après les indépendances des pays d’Afrique en 1960 va devenir l’«Eco». Une réforme monétaire qui intervient après de fortes critiques sur le franc CFA. Des Anti FCFA considèrent cette monnaie comme un outil de servitude, un symbole post-colonial » assurant « la mainmise de la France sur l’économie africaine ». L’Eco sera adoptée par huit pays d’Afrique de l’Ouest. (Bénin, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Guinée-Bissau, Mali, Niger, Sénégal et Togo). Le remplacement du franc CFA laisse dubitatifs certains africains pour d’autres c’est une avancée vers la souveraineté monétaire. »

Festival des 3 continents 2019 : focus sur le cinéma afro-américain

Foxy Brown, Menace II Society, Daughters of the dust, Get out… des classiques et des exclusivités françaises au menu du cycle « le livre noir du cinéma américain » présenté dès le 19 novembre à Nantes.

Cinéphiles ou simple curieux.ses, si vous vous trouvez à Nantes du 19 au 26 novembre, on a un bon plan pour vous. Pendant ces quelques jours aura lieu la 41ème édition du Festival des 3 continents dédié aux cinémas d’Afrique, d’Amérique latine et d’Asie. Cette année, une rétrospective axée sur la représentation des afro-américains en présence de certain.es cinéastes. L’Afro vous fait gagner des places pour une des séances!

Spike Lee (source : 3continents.com)

« Le livre noir du cinéma américain », c’est une sélection réunissant plus de 40 oeuvres balayant près d’un siècle de courts métrages et de longs métrages comprenant fictions et documentaires. Le cycle nous plonge dans les années 20 et 30 notamment avec l’incontournable Oscar Micheaux, –à noter pour la première fois en France Birthright– et la multitalentueuse Zora Neale Hurston – avec son documentaire en exclu hexagonal Fieldwork Footage-, les années 60 et 70 avec les grands Gordon Parks et Melvin Van Peebles, en passant par les années 80 avec Haïlé Gérima et Spike Lee, les années 90 avec John Singleton et Julie Dash et des films de ces dernières années signés Jordan Peele, Raoul Peck ou encore George Tillman Jr.

Les rendez-vous à ne pas manquer :

  • les projections de Medea (1973) de Ben Caldwell et de As above, so below (1973) de Larry Clark en présence des réalisateurs dimanche 24 novembre à 20h et mardi 26 novembre à 17h
  • les séances de courts métrages en présence de la réalisatrice Fronza Woods vendredi 22 novembre à 16h et dimanche 24 novembre à 15h45
  • les projections de The horse (1973) et Killer of sheep (1978) de Charles Burnett en sa présence dimanche 24 novembre à 14h et lundi 25 novembre à 19h15
  • la conférence autour de la thématique « le livre NOIR du cinéma américain » avec l’ensemble des cinéastes présents : Charles Burnett, Ben Caldwell, Larry Clark et Fronza Woods. Lundi 25 novembre à 14h au Museum d’histoire naturelle. Le plus : l’entrée est libre.
  • la soirée au Stereolux sous le signe de la soul avec le documentaire Wattstax (1972) de Mel Stuart autour du « Woodstock noir », réunissant des artistes cultes du fameux label Stax (Isaac Hayes, Rufus Thomas, The Bar-Kays…) en hommage aux 34 morts lors des révoltes du quartier Watts en 1965, où la population exprimait sa colère face à la quotidienne violence policière. Le film donne également la parole à ses habitant.es. Il a été nommé au Golden Globes en 1974. La séance sera suivie d’un concert de l’artiste Bilal, l’un de celleux qui a repris le flambeau musical avec brio. ça se passe lundi 25 novembre à 20h30 et on vous fait gagner 6×1 places pour cet événement ! Pour participer et tenter votre chance au tirage au sort, répondez à cette question : quel est le nom du dernier album de Bilal ? Vous avez jusqu’au mercredi 20 novembre 20h pour jouer en nous envoyant un mail à l.afrolesite@gmail.com avec comme objet « jeu concours Wattstax x Bilal ». Bon courage !

#Unjourunacteurafrofrançais #44 : Jean-Michel Martial

TROMBINOSCOPE – Parce qu’on n’en peut plus d’entendre que les comédien.ne.s noir.e.s en France sont invisibles, qu’on n’en connaît peu, que si, que là… on a décidé d’en présenter un, brièvement, tous les jours. Aujourd’hui : Jean-Michel Martial.

Invisibles, les comédien.ne.s afrofrançais.e.s ? Pendant que nous nous demandons si nous sommes capables d’en citer plus de cinq, les artistes s’affairent dans les écoles de formation, les bureaux de casting, sur les plateaux de cinéma, les planches.

Loin de nier la ligne de couleur qui règne au théâtre, au cinéma, à la télévision et malgré des améliorations, nous voulons les mettre en valeur, comme d’autres avant nous, justement parce qu’il peut être difficile de savoir où /quand on peut les voir.

Vous trouverez ici chaque semaine le nom et la photo d’un.e comédien.ne noir.e, sa date de naissance, les productions marquantes dans lesquelles ille a joué, son dernier rôle. Aujourd’hui : Jean-Michel Martial.

Jean-Michel Martial est né en 1952 et décédé le 18 octobre 2019.

Il débute sa carrière au cinéma en 1986 en jouant dans le film Un amour de trop de Franck Landron. On le retrouve plus tard dans Siméon d’Euzhan Palcy (1992), L’homme sur les quais de Raoul Peck (1993), Antilles sur Seine de Pascal Légitimus (2000), 1802 l’épopée guadeloupéenne de Christian Lara avec Luc Saint-Eloy (2006).

L’acteur est également bien présent sur les petits écrans, dans des séries populaires comme Cordier juge et flic, Tropiques amers aux côtés de Fatou N’Diaye, Jacky Ido et Aïssatou Thiam (2006), Braquo (2011), Platane de et avec Eric Judor (2013) et Profilage (depuis 2008) mais aussi dans des téléfilms comme Rose et le Soldat avec Zita Hanrot, Jocelyne Béroard, Yann Gael et Fred Testot (2015). Il apparaît aussi dans la série Netflix Plan Coeur, une nouvelle fois avec l’actrice Zita Hanrot (2018).

Le comédien prête sa voix notamment au personnage de M. Perkins dans le film d’animation Moi, moche et méchant (2011). Dans South Park, il incarne Chef.

Il participe aussi à la narration de la série documentaire Les routes de l’esclavage accompagné de Gaël Faye, Aïssa Maïga, Alex Descas, Edouard Montoute, Gaël Kamilindi et bien d’autres.

Jean-Michel Martial s’illustre aussi sur les planches dans Miss Daisy et son chauffeur d’Alfred Uhry pour lequel il obtient une nomination aux Molières dans la catégorie Meilleur second rôle en 2014. En 2016, on le retrouve dans la pièce Edmond d’Alexis Michalik mais aussi dans son adaptation pour le cinéma sortie en salles en janvier 2019.

Il a également mis des pièces en scène comme Liens de sang d’Athol Fughard (1998), Le psychiatre noir de Lewis Nkosi (1999) ou encore Martin Luther King Jr, la force d’aimer.

(Crédits photo : Agence Adéquat)