#CROWDFUNDING – Sortie de l’album « Afro-Cotempo » de l’artiste Kiki Diallo … sélection de projets à soutenir et déjà soutenus

#CROWDFUNDING – C’est comme ça qu’Awotele, la revue ciné de qualité à laquelle participe la journaliste Claire Diao a pu financer son dernier numéro. Si vous avez un peu de sous, nous postons ici des projets afro de qualité qui demandent un soutien financier. Pick’em up 😉

L’union fait la force. Et comme Grégoire a réussi à lancer sa carrière musicale grâce aux internautes, des projets afro n’attendent que votre soutien financier pour exister.

Sortie de l’album « Afro-Cotempo » par Kiki Diallo

L’artiste parisienne Kiki Diallo finalise son premier album. Après avoir notamment sorti son clip « Roots Dawta » en 2016, où elle dévoile son univers à la croisée du hip hop, de la soul, du reggae et de l’électro, elle a besoin d’un coup de pouce pour le mastering-phase finale de l’élaboration d’un album-, la promotion de son projet musical sur les réseaux sociaux et la captation live de sa soirée de pre-release où elle présentera sa nouvelle formation sur scène. Si vous souhaitez la soutenir, il reste 15 jours. Actuellement, 561€ sur 3000 ont été récoltés, soit 18% de l’objectif.

VOUS AVEZ DEJA SOUTENU …

Me, My Sexe and I saison 2



Axelle Jah Njiké a autoproduit la première saison de ce podcast donnant la parole à des femmes afrodescendantes sur leur intime. On a pu y entendre Danielle Ahanda, plus connue sous le nom de blogueuse BestofD ou encore Fatou N’Diaye derrière Black Beauty Bag. Un sujet qu’elle aborde régulièrement notamment sur son blog Parlons plaisir féminin et dont elle nous a fait l’honneur d’échanger à deux reprises lors d’un événement sur la santé que nous avons organisé en février dernier mais aussi lors de la première éditin de notre Fraîches Women festival. 20000€, c’est la somme qu’Axelle Jah Njiké souhaitait réunir pour produire la saison 2, pour financer les déplacements pour des entretiens en Europe et dans la Caraïbe, la création d’un site web dédié au podcast et le sous-titrage du programme en version anglaise. Les sept prochains épisodes devaient être mis en ligne en février 2019.

Résultat : 4885€ sur les 20000 demandés ont été réunis

Partir ?

Donner la parole à des migrant.es subsaharien.nes ayant bravé les dangers de la traversée et laisser leurs familles derrière elleux pour tenter leur chance en Occident, ceci dans le but d’alerter les prochain.es tenter de se lancer dans cette périlleuse aventure et permettre que les Occidentaux les voient différemment, avant tout comme des êtres humains, c’est ce que veut faire la réalisatrice originaire du Cameroun Marie-Noël Niba avec son projet de documentaire « Partir? ». Un film soutenu par la boîte de production De l’Autre Côté du Périph’ montée par Laurence Lascary qui explique cette campagne de crowdfunding par le fait que toutes les institutions ont refusé de le financer à ce jour.

Résultat : la cagnotte a atteint 103% de son objectif qui était de 22 000€ ! 

P!nkshasa Diaspora

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Ecrivaine et militante LGBT à Bruxelles, Joëlle Sambi Nzeza souhaite recueillir la parole des membres de la communauté issue de la diaspora de la République Démocratique du Congo et les rendre visibles et audibles à travers un film documentaire. Pour financer les prochaines sessions de tournage, ainsi que le montage et la post-production, elle cherchait à réunir 4 200€ d’ici le 30 novembre. Résultat : elle a finalement obtenu 4711€ !

Me too (court-métrage)

Me too Aude Konan 2

Depuis l’affaire Weinstein qui a éclatée en octobre 2017, les témoignages concernant le harcèlement et les abus sexuels subis par les femmes dans toutes les sphères de la société se sont multipliés, certains médias allant jusqu’à parler de « libération de la parole », cristallisés par le hashtag #Metoo. L’auteure Aude Konan a décidé de réaliser un court-métrage où il est question de mettre en scène des adolescentes, trop souvent mises de côté lorsque ces questions sont abordées. L’histoire : en Grande Bretagne, trois camarades, en route pour les cours, se font siffler par deux ouvriers du bâtiment qui deviennent de plus en plus insistants … Pour que le film Me too, du nom du hashtag popularisé par l’actrice Alyssa Milano l’an dernier, -bien que créé par l’afro-américaine Tarana Burke dix ans plus tôt- devienne réalité, Aude Konan, a lancé une campagne de crowdfunding. Il reste encore 6 jours pour réunir 8500£ -soit environ 9500€- en sachant que 19% de l’objectif a déjà été atteint.

FATA – Coffee Shop

PLats FATA coffee shop
 
Un café pop culture parisien où il sera possible de déguster des spécialités du monde entier avec une carte changeant en fonction des saisons, c’est l’idée d’un couple ; Fabrizio qui est chef cuisinier et Lindsay, journaliste. Iels ont décidé de lancer une campagne de crowdfunding pour financer une partie des frais nécessaires à la mise en place du projet. Résultat : 2035€ sur 8000€ ont été récoltés.
 
 
The Afrolitt’ Webseries
 
Afrolitt
 
Discuter de sujets de société à partir d’oeuvres d’aut.eur.ices noires, le tout filmé au Ghana, c’est l’idée de la websérie de  Pamela Ohene-Nyako, qui s’est inspirée du travail de la réalisatrice britannique Cecile Emeke et de la française Amandine Gay. Une première saison, où elle a choisi de donner la parole exclusivement aux femmes, est déjà en ligne. Pamela sollicite aujourd’hui le public pour permettre la réalisation, la post-production et la rémunération de l’équipe sur la saison 2 qui comprendra également des intervenants. Résultat : 5092€ ont été récoltés (l’objectif était de 34 816€).
 

hEXagones : revue littéraire pour valoriser les auteurs racisés

Projet Hexagones

Une belle revue littéraire papier annuelle contenant à la fois des textes de théâtre, de la poésie ou encore des nouvelles, le tout signé par des aut.eur.ices racisé.e.s, écrivant de la France mais avec chacun.e son point de vue, qu’iels aient grandi dans l’hexagone ou pas, c’est le beau projet dont l’une des instigatrices n’est autre que l’autrice  Penda Diouf -qui est également une de nos Fraîches Women de l’année 2017. Au total, ce sont 16 femmes et hommes qui figureront dans cette parution parmi lesquelles le rappeur Rocé, la metteure en scène Eva Doumbia ou encore le chanteur Blick Bassy. Pour que ce premier numéro puisse exister, l’équipe a lancé une campagne de financement participatif : Résultat : 2500€ ont été récoltés (l’objectif était de 6606€).

JE T’AIM3

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L’amour-, voici le thème principal de ce projet de courts métrages en trois volets dont chacun sera mis en images par un réalisateur différent à savoir Leila Sy que l’on connait notamment pour être derrière les clips de Kery James depuis 10 ans ; Kub & Cristo, à l’initiative du projet, duo  des clips du rappeur VALD à qui ils proposent de jouer le rôle principal masculin. L’idée : explorer l’évolution du sentiment amoureux : avant, la rencontre ; pendant , le quotidien ; après,  la violence.

Résultat : quelques 882 contribut.eur.ices ont donné 68 014€ et permis de dépasser l’objectif de 67 000€ 

Dire à Lamine

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Lamine Dieng est mort le 17 juin 2007, étouffé après avoir supporté le poids de cinq policiers, face contre terre. Après 10 ans de bataille judiciaire, l’affaire s’est soldée par un non-lieu. Le collectif Vies Volées, co-fondée par Ramata Dieng, soeur de la victime, ainsi que le collectif Cases Rebelles, ont donc décidé de faire une documentaire, donnant la parole à des membres de la famille mais aussi à des militants comme Almamy Kanouté ou encore l’avocate et historienne Rosa-Amelia Plumelle-Uribe, le tout sur une bande son du duo Kami Awori. Le tournage a débuté en 2016 et l’argent récolté servira à régler les frais de post-production, incluant le mixage du son et l’étalonnage.

Résultat : 2361€ ont été récoltés ;l’objectif de base était de 2200€.

Koudmen Ba La Dominik

Koudmen La Ba Dominik

Pour venir en aide à la Dominique après le passage de l’ouragan Maria en septembre dernier, Koudmen Ba La Dominik- un collectif de citoyens qui s’est formé en 2015 suite à la tempête Erika, a lancé une nouvelle cagnotte en ligne pour reconstruire et  apporter une aide matériel à des centres de santé. Résultat : sur les 50 000€ visés à l’origine, 4790€ ont été récoltés.

Paroles d’honneur

« Par Nous, pour Tous! Un média 100 % autonome/100 % décolonial! », tel est le slogan de l’émission dévoilée en février dernier sur http://www.lebanlieusard.fr, site d’information du rappeur Kery James. L’historienne et politologue Françoise Vergès, la députée Danièle Obono ou encore la maître de conférences Maboula Soumahoro ont pris part à des débats dans le cadre de Paroles d’honneur. Le projet avait besoin de financement pour se poursuivre. Résultat : la cagnotte finale s’élève à 14 191€ (l’objectif était de 13 850€).

L’Arbre à Palimpseste – La série

larbre à palimpseste

Des personnages historiques africains mis en scène dans une série animée à travers le récit d’une conteuse, c’est l’idée d’Ingrid Agbo, qui a officié au cinéma comme directrice de la photographie et assistante opérateur. Pour rendre ce projet dont on a été nombreux.ses à rêver sur pied, elle a décidé avec son équipe de lancer une campagne de financement participatif. La comédienne Tatiana Rojo prendra également part au projet. Résultat : 6058€ ont été récoltés pour un objectif de 6000€).

Gueriaz d’Afro Fiction : les m1nutes films

Afro Fiction, collectif de comédien.ne.s, scénaristes, réalisat.reur.ice.s, qui cherchent à promouvoir le travail des afrodescendant.e.s dans la production cinématographique. Créée il y a un an, l’association, marrainée par la grande Firmine Richard, a déjà organisé les Chronofilms, un marathon de réalisation de court métrages en un temps limité de 48h.

L’équipe fait appel au public pour relever un nouveau défi : réaliser des films d’une minute en une journée de tournage et deux jours de post production en s’inspirant du cinéma Guerilla, d’où le nom du projet : Gueriaz. Résultat : le collectif a obtenu 1325€ sur les 4000 initialement demandés. 

Cinewax Outdoors

Cinewax

L’association Cinewax, dédiée à la promotion des cultures africaines, lance un appel au don pour la seconde édition de son festival gratuit Cinewax Outdoors qui se déroulera, comme l’an passé, en plein air dans la capitale française. Résultat : 9169€ ont été récoltés (l’objectif était de 9000€)

Slice Up

Initié par 3 journalistes, le projet marrainé par l’actrice Aïssa Maïga a pour but de former des reporters web sur le continent africain afin qu’iels puissent réaliser leurs propres sujets. Après avoir formé 10 femmes et hommes au maniement de la caméra, du montage, de la narration et de la valorisation de contenus en ligne, Elsa Miské et Nicolas Baillergeau veulent apporter leur compétence à 10 autres personnes, cette fois, au Togo début 2018, avec l’aide du data journaliste togolais Richard Folly.

Résultat : la cagnotte a réuni 10 155€ soit 155€ de plus que l’objectif de base.

Bazar Café

L’écrivain guadeloupéen Alain Foix souhaite ouvrir un café littéraire et artistique à la Charité sur Loire, baptisée  ville du livre en 2002. Le lieu permettra d’accueillir des résidences d’écrivains, d’artistes ainsi que des expositions et des conférences.

Résultat : 6535€, soit 535€ de plus que nécessaire. 

Afrosphères

visuel afrosphères

Ce projet de salle de lecture à Douala est marrainé par l’écrivaine Léonora Miano qu’on ne vous présente plus. Afrosphères est « dédiée à la promotion des productions intellectuelles et culturelles du monde afro », en mettant « à la disposition de jeunes de la ville, les ouvrages au programme officiel des écoles camerounaises. » L’association souhaite également organiser des événements culturels, toujours dans un but éducatif. Résultat : le projet a récolté 3 625€ (4 000€ était l’objectif initial).

Comme un Million de Papillons Noirs

Papillons Noirs

Après deux livres publiés, l’afroféministe Laura Nsafou aka Mrs Roots se lance dans une nouvelle aventure littéraire. Cette fois, elle veut valoriser les cheveux crépus et frisés, encore trop souvent dépréciés dans notre société, auprès des petites filles. Pour illustrer son texte, elle a fait appel à la dessinatrice Barbara Brun. Il s’agira du premier projet du genre en France. Résultat : objectif plus qu’atteint, avec une jauge qui a explosé à 22 018€ contre 10 000€ initialement demandés !

Higoma

On avait adoré ses poupées de bien-être Aku Ako, un mix entre les Kokeschi du Japon et les Akuaba ashanti*; on adore son projet de « tambours parlants ». Noumbissi Design, la petite entreprise de design créée par Simon Tam, veut créer des enceintes audio ayant la forme de djembés (tambours parlants), conçues artisanalement  au Cameroun. Une bonne manière de dépoussiérer la vision de l’objet, tout en mettant à l’honneur le savoir-faire camerounais.  Résultat : le projet a rassemblé 5 280€.
*Vous pouvez les retrouver aux Galeries Lafayette de Montparnasse, (Paris XIVe) aux côtés des créations d’Afrikanista ou de Myriam Maxo entre autres.

La crépue

La websérie visible sur Youtube qui raconte les tribulations quotidiennes d’une femme noire qui porte ses cheveux au naturel, en milieu professionnel en passant par la vie sentimentale, lance un appel au don. Le but est double, nous dit sa créatrice sur la page Facebook du projet :  « donner jour aux prochains épisodes et vous faire participer à leur création. » Objectif atteint avec 5 160€ réunis !

MAMIWATA

La comédienne Astrid Bayiha signe avec MAMIWATA sa première pièce de théâtre en tant qu’auteure. Elle y joue également. Présenté en exclusivité au public en septembre 2016, ce spectacle questionne la place des mythes dans la construction identitaire et le rapport aux autres. Il sera à nouveau mis en scène du 29 mars au 9 avril au Théâtre de l’Opprimé. À cette occasion, Astrid Bahiya a lancé un appel au don en rappelant que l’équipe, constituée de six femmes et deux hommes, a jusqu’ici travaillé de façon bénévole. La campagne de financement participatif de ce projet unique a pris fin le 28 mars. Résultat : 1275€ ont été réunis (l’équipe était en quête de 1000€).

Fanon hier, Fanon aujourd’hui : Regards croisés

La Fondation Frantz Fanon souhaite réaliser un documentaire sur la vie du psychiatre et militant martiniquais décédé en 1961 depuis 2015, année de son 90ème anniversaire. Le plus de ce projet, c’est qu’il permettrait d’exploiter des archives encore jamais utilisés dans aucun autre film parlant de lui. Elle a donc décidé de mettre en place une demande de financement participatif. Résultat : 243 contributeur.ices ont donné en deux mois 11 515€, pour un objectif initial de 11 000€.

Chimen an mwen

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Harry Eliezer, animateur sur les radio France Inter, France Bleu passé chez pigiste chez Slate et actuellement coach personnel, a décidé de partir de sa propre expérience pour son documentaire : celle d’un homme d’origine guadeloupéenne qui est né et a grandi à Paris et dont les parents ont bien pris soin de ne pas lui transmettre la culture liée à son île d’origine, craignant que cela ne mette un frein à son intégration en métropole. Dans Chimen an mwen -« mon chemin » en créole- , on le suit dans sa quête identitaire où l’entre-deux culturel est questionné. Afin de pouvoir achever le tournage du film, il a lancé une campagne de crowdfunding avec comme objectif 20 000€. Résultat : objectif atteint le 25 décembre avec 20 045€ réunis.

Colocation entre filles 

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Vous suivez peut-être Ruby Comédienne alias Yvonne Akono sur Facebook et sur Snapchat où elle poste régulièrement des sketches de quelques minutes. Elle est aussi la créatrice et une des actrices de la web-série Colocation entre filles, qui parle du quotidien de jeunes femmes qui partagent un appartement à Rouen. Pour que la troisième saison puisse voir le jour, celle qui incarne Coco a lancé un crowdfunding et demandé 10 000 euros. Résultat :  11 006€ ont été récoltés.

Le documentaire Ouvrir la voix d’Amandine Gay

 

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Il est presque enfin là, le film d’Amandine Gay. Dans Ouvrir la voix, la réalisatrice afroféministe donne la parole à des jeunes femmes noires et européennes pour en dresser « un portrait politique aussi multiple que les réalités et identités qu’il comprend », comme l’annonce la page Facebook du film. On dit que ce premier documentaire est presque là car s’il va tourner dans les festivals, il a besoin de soutien populaire et financier. Vous pouvez contribuer à faire arriver cette production indépendante et militante dans les salles en participant au crowdfunding lancé ici. Le + : en attendant de découvrir Ouvrir la voix dans son intégralité, vous pouvez découvrir des scènes coupées au montage sur la chaîne Youtube du film, qui en donne un premier aperçu. Résultat : le projet a dépassé son objectif. Vous avez pu le découvrir le 15 décembre au Centre Curial, lors d’une projection co-organisée par vos servitrices et l’ADEAS.

Welcome to Conakry

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Conakry, capitale de la Guinée, sera également la capitale mondiale du livre de l’UNESCO en 2017. Ça tombe bien car c’est justement l’aspect culturel de la ville qu’Aïcha Diaby, l’instigatrice du projet, veut mettre en avant. À travers une série documentaire en 6 épisodes, elle nous propose de découvrir les acteur.ices de la mode, de la gastronomie ou encore du street art sur place. Le tournage a débuté fin octobre et la campagne avait déjà atteint 4 220 euros sur les 5 000 nécessaires le 15 octobre, 9 jours avant sa date de clôture.
Résultat : Le 24 octobre, les crowdfunders ont permis à l’équipe de remporter 5 235€  sur les 5000 demandés. 

Nogochi, le film

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« Un film d’aventure en Afrique, entre Apocalypto et Indiana Jones« , c’est ainsi qu’est présenté le projet de film Nogochi, premier long métrage de Toumani Sangaré -qui sera également à la réalisation-, co-écrit par le scénariste et auteur de bande dessinée Christian Vilà. Toumani Sangaré s’est d’abord fait connaître en tant que réalisateur de clips en tant que membre du collectif Kourtrajmé pour Mokobe ou encore Salif Keita. Plus récemment, il a lancé la série malienne à succès Taxi Tigui. Dans Nogochi, on suivra le parcours d’un ancien esclave américain de retour en Afrique de l’ouest dans les années 1880 et recueilli par une famille de Donso, les maîtres chasseurs traditionnels, le tout en langue bambara. Le projet est ambitieux et nous tient déjà en haleine ! Le + : on peut d’ores et déjà découvrir les costumes traditionnels et accessoires qui figureront dans le film par là.
Résultat : la campagne de financement participatif a pris fin le 13 octobre et a plus que dépassé son objectif en récoltant 15 560 euros alors que l’objectif était de 6 000 ! 

Le city guide de Little Africa

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Jacqueline Ngo Mpii a eu la bonne idée de monter Little Africa, qui donne à voir Paris sous son jour afro. À la faveur de balades dans divers quartiers, l’entrepreneure fait découvrir aux badauds restos, monuments, lieux, magasins et initiatives gérés, érigés, marqués, impulsés, traversés par et pour les afrodescendant.e.s. Et pour mieux faire comprendre que la ville fait aussi rêver grâce à ses  habitant.e.s, artisan.e.s, artistes, restaurateur.ice.s afrodescendant.e.s, Jacqueline et son équipe sortent un guide !!  Une excellente idée que nous soutenons.
Si la collecte réussit, le guide sera disponible en novembre 2016.
Résultat : La collecte a fonctionné pour Little Africa. 15 765 euros ont été réunis soit 765 euros de plus que la somme que l’organisation pilotée par Jacqueline Ngo Mpii avait fixée. Le guide est disponible depuis le 13 novembre sur la boutique en ligne dédiée

La dotation du prix Mahogany

Mahogany


Leonora Miano
, qui vient de sortir L’Imperatif transgressif et Crépuscule du tourment n’est pas que l’une des écrivaines importantes de la dernière décennie. C’est aussi une activiste de la littérature, qui n’hésite pas à parler des projets des autres et à les célébrer. C’est pour mettre en avant l’exigence et la qualité d’oeuvres littéraires d’auteur.e.s subsaharien.ne.s qu’elle a créé le prix Mahogany il y a quelques années. La.e gagnant.e recevait une oeuvre d’art, mais l’artiste pense qu’une dotation financière permettra de valoriser encore plus ce prix et par truchement, l’oeuvre et celui qu’il l’a écrit. Nous croyons comme Leonora Miano que cultiver les esprits est aussi important que de stimuler et de créer des richesses économiques en Afrique et dans sa diaspora.

Résultat : Si on est loin de l’argent qui devait être collecté à l’origine, soit 10 000 euros, les 1500 euros, hors frais retenus par la plateforme collectés par ici vont quand même permettre de remettre un prix au gagnant de l’édition 2017. Pour cela, Mahogany a demandé l’autorisation aux participants du crowdfunding. 

La chaîne Youtube de La Nadjance

la nadjance

Après avoir découvert -tardivement- les vidéos de Naya Ali, on a continué à fouiner sur Internet. Et c’est sur Facebook qu’on est tombé sur Nadjélika Amandine Bamba aka La Nadjance. D’origine ivoirienne, elle n’est pas qu’une humoriste qui nous fait partager sa vie quotidienne de vingtenaire , avec ses potes ou ses fans -oui, oui-. Outre son bagout, ses prises de  position, elle veut faire découvrir sa musique, qu’elle étudie, avec des vidéos de meilleure qualité qu’elle posterait sur une chaîne Youtube qu’elle veut créer grâce à vous. C’est un grand OUI pour nous !
Résultat : la collecte qui se déroulait ici, a permis à La Nadjance de récupérer 3436 sur les 3000 euros demandés à l’origine.

Le camp décolonial

camp decolonial

Il aura fait couler beaucoup d’encre ce camp décolonial, avant même d’avoir eu lieu. Co-organisé par Fania Noël et Sihame Assbague, le camp propose du 25 au 28 août 2016 formations à l’antiracisme politique à l’approche de la présidentielle 2017. Avec un Parti Socialiste exsangue et inaudible, une droite droite dans ses bottes- immigration, sécurité, identité- qui affiche quinze mille candidats, les extrêmes droites à qui on donne toujours plus de temps d’antenne et à qui on vient voler des thèmes, et l’éclatement de l’extrême-gauche, oui, ce serait pas mal d’aller voter -ou pas, mais armé.e de savoirs.
Résultat : L’objectif était de récolter 8000 euros. Les organisatrices ont reçu près de 8 825 euros et le camp décolonial a eu lieu, non sans susciter de nombreuses levées de bouclier au plus haut niveau de l’État, dont Manuel Valls ou encore Najat Vallaud-Belkacem. 

Le site média Nothing But The Wax

 

nbw

En 2010, c’était un blog. 2016 signe l’arrivée de Nothing But The Wax comme un site média dédié à la mode et à la beauté noire. Derrière le projet s’activent Chayet Chiénin et une team de passionné.e.s/journalistes. Pour aller plus loin, elleux ont lancé un crowdfunding et ont déjà atteint le bel objectif de 15 000 euros. Décidé.e.s à aller sur le terrain notamment à l’étranger, Chayet Chiénin et son équipe veulent atteindre le palier des 20000 euros et vous sollicitent. Assister à la naissance d’un média est important. Nous, on suit !
Résultat :  sur 15 000 euros demandés, et après une relance auprès du public, la team NBTW a réussi à obtenir 20 321 euros sur la plateforme Ulule.

All we want pour 2017 is…

PROJECTION – L’année dernière, on souhaitait l’impossible. Comme de nombreuses choses se sont réalisées, et qu’on est encore là pour le constater, on remet ça. Cap sur 2017 !

2016, déjà, ça a été la première année d’activité du blog. Et on n’en revient pas à quel point elle a été riche et mouvementée. C’est comme si, après avoir vu grandir notre petit.e, l’avoir couvé.e, vu.e pousser, on avait décidé de la.e mettre à la crèche. Et que pour notre plus grand plaisir, la rencontre avec les autres s’était hyper bien passée. On arrête là la métaphore, mais franchement, lafrolesite.wordpress.com a bien grandi et on en est fières !

Il peut d’ailleurs encore grandir grâce à vous. Si vous souhaitez contribuer, n’hésitez pas, contactez-nous ! 

Grâce à vous, nos cinq événements avec Leïla Sy, Annabelle Lengronne, Shirley Souagnon, Claire Diao, JP Zadi, Kendra Yukiji, Amandine Gay, Nicky Lars, Célia Wa, Carolina Arantes, Mélissa Laveaux, Chrysogone Diangouaya, Merci Michel, Kiyemis… ont été un succès !!

Pour 2016, on n’osait plus espérer l’album de Frank Ocean… Et on a finalement eu droit à Endless et Blonde. 

Mais pour 2017, on souhaite :

-que Solange Knowles vienne se produire d’urgence en France. Pour entendre Cranes in The sky, Mad et même Losing You en live. Frank Ocean et Childish Gambino aussi, du coup

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-que les fans du Tyla Gang arrêtent de déprimer.

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Oui, depuis que les deux coachs en image ont opéré un virage à 360°, passant d’entrepreneures aux envies d’être « vues à la télé » à prédicatrices marchant dans les pas de Jésus de Nazareth, -et qu’elles ont donc arrêté leur émission, leurs comptes insta respectifs et les interviews aux médias païens-, leurs followers sont à bout.

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Ni les déclarations controversées de l’une d’elle sur le lien entre sa sexualité et sa pratique de la religion musulmane- oui même nous, ça nous fait bizarre d’écrire ça-, ni la disparition subite de l’autoproclamé « gang le plus recherché » ne les apaise. Même s’il est loin désormais le temps, où elles étaient en TT sur Twitter, les Tyla continuent de coacher les gens mais côté foi et ont donc réorienté leur marché. Et pour le moment, il va juste falloir l’accepter.  tyla-insta-Que Rachel Dolezal ne sorte plus de livre, ni ne fasse d’apparitions publiques pour réaffirmer qu’elle est noire. Parce qu’on voit bien qu’il y a un souci. Le plus gros ? C’est que les médias américains lui tendent le micro. Def

-Que cessent une fois pour toute les crimes policiers que ce soit aux États-unis ou en France dont le symbole le plus récent est Adama Traoré

-Que Kanye West ne…

-Que le film d’Amandine Gay, Ouvrir La Voix, qui donne la parole à des femmes noires de France et de Belgique soit 1) vu par tou.te.s les noir.e.s en France 2) par tous les autres 3) distribué et diffusé dans le monde entier 4) absolument kiffé partout. C’est presque déjà le cas, mais le redire n’est pas de trop

– Que Ne manque pas ce train le film de Leïla Sy, son premier long dont le scenario est écrit par le rappeur Kery James, soit aussi beau, stimulant et intéressant que son travail sur les clips

-Qu’on ne perde pas de temps à donner de la visibilité à Henry de Lesquen. Non ? Si. Vous vous demandez vous-mêmes qui c’est. Nous aussi. #Tesquihenry (en vrai on sait qui c’est : un troll raciste, dont on dit qu’il « dérape ». Le genre du pire, quoi.)

-Qu’on arrête de confondre les gens. Papa Wemba, décédé cette année, ce n’est pas le chanteur du groupe Magic System, Terrence Howard (Empire…) ce n’est pas Cuba Gooding Jr, bien qu’ils soient tous les deux acteurs. Bah non, non, pas du tout. Du coup, pour 2017, on se répète que tou.te.s les noir.e.s ne se ressemblent pas, comme ça on respecte les personnes et leurs familles

-Que l’on voit davantage de diversité dans les teintes de mélanine sur les podiums, à la télévision, dans les magazines … on dit notamment merci à Khoudja Diop

-Que davantage de webséries que l’on suit depuiiiis trouvent leur place en télé comme Insecure d’Issa Rae ou du moins continuent à se développer pour montrer un panel de Noir.e.s ordinaires, loin des clichés habituels. En France, on continuera à suivre Harold Varango à l’origine de l’excellent Persuasif

-Qu’Annabelle Lengronne gagne le César de la révélation de l’année. Ce n’est un secret pour personne, mais on adore cette comédienne, qui a été vue notamment La Fine équipe et depuis le début du blog, on suit son parcours particulièrement avec attention

-Que les guides Little Africa, qui dévoilent le côté afro de Paris, se vendent toujours plus !

-Que Gaël Faye continue son épopée littéraire

CULTURE – Cinq bonnes raisons d’acheter le city guide de Little Africa

ENTREPRENARIAT – Jacqueline Ngo Mpii a enfin sorti son city guide de L’Afrique à Paris. On a pu l’acheter et -bien- le feuilleter. On valide et on vous dit pourquoi.

Grâce à des années de crapahutage dans Paris à la recherche de bonnes adresses afroparisiennes, un crowdfunding réussi et beaucoup de persévérance, Jacqueline Ngo Mpii a pu sortir le city guide de l’Afrique à Paris. En vente en avant-première lors de la foire AKAA au Carreau du Temple, il est disponible sur une boutique en ligne dédiée depuis dimanche. On vous donne cinq bonnes raisons de vous le procurer le plus vite possible.

1) Si on ne parle que de la forme, c’est déjà top !

On s’attendait à un pavé, un genre de beau livre, à couverture épaisse. Le guide est un livre de poche qu’on peut facilement emporter partout, ce qui ne l’empêche pas d’avoir une jolie couverture et d’être bien fourni. Le tout, bien écrit, se lit facilement, les informations sont bien claires, les photos soignées. Pour de l’auto-édition, c’est un quasi-sans fautes : on dit juste BRAVO !

2) Un ouvrage de référence de ce genre manquait

C’est important de dire que Paris ne se résume pas qu’à aller voir la Tour Eiffel ou le Louvre. Que nos vies dans cette capitale ne se passent  pas uniquement entre les Champs-Elysées -pour le shopping, évidemment- et Saint-Michel -pour les études à la Sorbonne et le patrimoine culturel-. Que les Africain.e.s de Paris ne consomment, ne bougent, ne vont danser, ne se font pas coiffer qu’à Château d’Eau ou Gare du Nord.  Difficile de trouver une mine d’informations aussi précieuses dans les guides traditionnels tels que le Routard ou encore Lonely Planet ; La Goutte-d’Or ou Château-Rouge n’y sont pas forcément des zones parisiennes de référence à visiter. L’intérêt de ce petit manuel est de concentrer toutes les adresses, testées et approuvées par Jacqueline et son équipe. Et sur ce point, il n’a rien à envier aux guides historiques.

3) Le Paris afro politique, topographique et culturel est bien mis en valeur

Un vrai travail éditorial a été fait pour permettre de mettre les traces africaines à Paris en perspective de plusieurs manières, en pensant au confort des lecteur.ice.s. Il est utile même -et surtout- quand on se dit qu’on connaît déjà. Une carte permet d’avoir une vision globale de l’étendue du Paris afro (page 22). On peut se perdre dans les rues de la capitale et en apprendre un peu plus sur la colonisation et les grands hommes politiques noirs et invisibilisés par l’histoire (page 40). Si on a moins de temps, Jacqueline, qui organise des visites régulières dans la capitale selon des thématiques, a concocté un programme pour les touristes qui font un séjour parisien de 3 jours (page 50). Mention spéciale à la rubrique qui délivre « 10 bonnes manières pour déconstruire les préjugés », (page 13) utiles au voyageur de longue ou courte durée, comme aux travailleur.se.s ou aux habitant.e.s de la ville. C’est toujours bon de rappeler à tout le monde qu’il ne faut pas « demander à toucher les cheveux crépus d’un africain », ou que l’on peut « utiliser le mot noire pas black pour désigner une personne noire » ou encore que « Les Africains ne sont pas tous noirs » -c’est aussi vrai dans l’autre sens ;)- !

4) La présence d’artistes ajoute un plus

C’est important de montrer que la ville reste dynamique et créative. Le guide met en avant des artistes afro comme Alif King ou Fred Ebami qui donnent leur vision de Paris. Une bonne idée, surtout que leurs travaux sont divers. C’est une excellente manière de faire découvrir leur travail et de sortir des images d’Épinal d’un Paris dessiné uniquement par les peintres de Montmartre ou de Beaubourg. Cela laisse augurer de nombreuses possibilités pour la suite et les nombreuses rééditions de ce guide – oui, on est sûr de ça 😉 -, car la ville regorge d’artistes et d’autant de manières de voir et de vivre Paris.

5) L’esprit qui anime la team little africa est positif et inspirant

Celle qui disait partir d’un échec a bien rebondi. Jacqueline Ngo Mpii a mené cette aventure de bout en bout, de la conception à l’édition accompagné d’une équipe. Si on peut la retrouver tout au long du guide, parée de vêtements ou d’accessoires, c’est avant tout une manière de mettre en avant la richesse des créateurs afro que ce soit Afrikanista (page 19), Babatunde (page 156) et bien d’autres. Car le guide est un travail de groupe mené en partie en famille et avec des collaborateur.ice.s fidèles et surtout compétent.e.s, comme Stéphane Aissa Bandassak, graphiste ou Guilain Richard, photographe. Et ça, on aime particulièrement ! Allez, payez votre billet de 20 euros, vous ne le regretterez pas 😉

Ce qu’on aimerait voir dans la deuxième édition : encore plus de nouveaux lieux, de nouvelles personnalités, un autre visage qui mette en avant les marques et créateurs afro qu’on aime porter dans la capitale et dans le monde. Et pourquoi pas une édition indépendante sur tou.te.s les entreprises, lieux culturels, de mémoire, acteur.ice.s afro en dehors de Paris ? Le potentiel de cette première édition est juste sans limite.

Les cinq adresses préférées de Jacqueline Ngo Mpii

pour manger…

au Ô Petit club africain « Le brunch de 25€ avec buffet à volonté, c’est du jamais vu ! Découvert il y a 2 ans, j’y vais souvent le samedi. »

http://opetitclub.fr/

pour danser… au VRP Vendôme « J’y suis allée une fois et j’ai trouvé ça pas mal. »
http://vrp-paris.com/

pour se balader, se cultiverau Jardin tropical de Vincennes. « Je l’ai découvert il y a 3 ans. Je n’y vais pas autant que je souhaiterais, juste l’été quand il fait beau mais ce lieu a un charme fou. Je vais au Musée de l’histoire de l’immigration. L’édifice est majestueux et j’y vais parce que ça parle de l’histoire de l’immigration en France, de la colonisation. »
http://www.vincennes-tourisme.fr/Decouvrir/Bois-de-Vincennes-et-ses-alentours/Le-Jardin-d-Agronomie-Tropicale
http://www.histoire-immigration.fr/

pour s’habiller Sakina M’sa « On peut trouver les vêtements de la créatrice d’origine comorienne dans le 18e et dans le 3e au Front de mode. »
http://www.sakinamsa.com/concept-store/

pour kiffer, tout court... « C’est plutôt un arrondissement de Paris : le 18ème. J’ai vécu du côté chic-Anvers-, je travaille du côté populaire -la Goutte d’Or-. Il est parfaitement à l’image de ce Paris africain : ce sont deux mondes différents qui se juxtaposent, cohabitent ensemble, se mixent parfois et qui pourtant s’ignorent totalement. »

RENTREE – L’Afro est de retour le 31/08 au Petit Bain !

EVENEMENT – L’Afro, le blog sur l’expérience noire en France revient après une pause estivale, l’occasion de faire le bilan de l’année écoulée et d’annoncer la suite, avec les artistes et créatifs qui ont fait l’actu en 2016.

On veut vous retrouver après près de deux mois passés à buller, à aller regarder ailleurs et à réfléchir à de nouveaux articles. On vous donne rendez-vous le 31 août au Petit Bain, un bateau-péniche arrimé dans le 13e arrondissement. On compte sur  le soleil et votre présence, on arrive avec une armada de talents pour chiller, discuter et danser entre 18h et minuit.

L’event FACEBOOK c’est par ici.

Retrouvez nos invité.e.s et les horaires ci-dessous.

On vous attend pour parler du blog dès 18h-18h30. 

19h30Jacqueline de Little Africa viendra parler de son projet de guide afro parisien, financé cet été grâce au crowdfunding.

 

20h00 : Annabelle Lengronne
Comédienne au cinéma (Les Mythos, Stan…), à la télé (Danbé…) et au théâtre (Afropéennes…), Annabelle Lengronne viendra lire Communauté de Léonora Miano le texte très fort extrait de ses Ecrits pour la parole.

20h35 : concert de Nicky Lars et Celia Wa

 

Nicky Lars, figure du milieu hip-hop, signé chez les Rennais de Dooinit, puise dans les musiques noires la matière pour son art. Son premier opus, le bien nommé Musica Negra illustre à la perfection cette démarche artistique et politique. Il jouera sans doute quelques morceaux de son manifeste musical, accompagné de la chanteuse et flûtiste Célia Wa.


 

21h30 : DJ set de Kendra Yukiji (GDIB)
Plus la peine de présenter la DJane, fondatrice et membre du collectif féminin Girls Do It Better. Performeuse, promotrice de soirées, « bad bitch » autoproclamée, Kendra va clôturer votre nuit afro avec trap et fracas !


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